Ce matin il fait grand beau, mais un peu frais.
Avant de quitter Cascais Patrick finit les derniers petits bricolages à faire. Beaucoup d’expatriés habitent ici, à Cascais, aujourd’hui le St Tropez portugais. Le port est à côté d’un très beau château royal qui est maintenant réservé au chef de l’état.
Après une certaine absence du bateau, on sent que nous n’avons pas encore complètement le coup de main, on est lent et il faut réfléchir trois fois avant de faire la manoeuvre. Cap vers le sud pour Sines dans un port très bien protégé par une baie fermée.
Nous passons par Cabo Espinel, un cap avec de magnifiques falaises dans un environnement très sauvage. On sort le spi rose Barbie sous un petit vent agréable de 10 nds. La température monte et on se sent pour une fois dans le sud. La tenue vestimentaire est cette fois-ci innovante, lunettes de soleil, crème solaire, bermuda et torse nu pour Patrick.
Il y a une houle très espacée mais quand le bateau est dans le creux de la houle le spi s’énerve.
Je lis que la plus grosse vague a été enregistrée par des scientifiques Taïwanais qui ont mesuré une vague de 32,3m au large de leur côtes…
Arrivée à Sines à la tombée de la nuit. On jette l’ancre à côté des bateaux de pêcheurs dans une « baie très grande » à l’intérieur d’une autre baie. Nous sommes au pied d’une église qui nous a fait pling en arrivant. Le village est perché sur une petite falaise avec une ambiance un peu d’Afrique du nord avec des palmiers dans les jardins. Malheureusement la vue et l’ambiance charmante est gâchée par la proximité de citernes, grues et de cheminées qui sentent mauvais. Dommage.
L’eau est à 17°.