Après une absence estivale, nous retrouvons notre bateau à Skradin. Le chauffeur de taxi qui nous emmène au port nous raconte que sa famille cultive des oliviers de variétés différentes pour en faire de l’huile, avec de petites olives, bien juteuses ou avec des grosses moins bonnes, moins juteuses mais bien plus rapides à cueillir. À voir sa tête, il déteste les petites.
Le lendemain matin on se réveille avec une odeur de produit chimique, qui venait des batteries brûlantes. Heureusement l’électricien est venu tout de suite et y a passé une bonne partie de la journée pour changer les batteries mortes et le chargeur, qui ne régulait plus la puissance de la batterie. Pendant son intervention il a plu presque toute la journée.
En route vers les îles Kornati sous un soleil à moitié caché par les nuages.
Les îles étaient couvertes de forêts jusqu’au 17s. Malheureusement, l’homme, accompagné de son troupeau, a laissé derrière lui des paysages lunaires, sans beaucoup de végétation. Ici il n’y a pas de nappes phréatiques et les rares habitants de l’île se débrouillent avec l’eau de pluie accumulée dans des citernes. Les îles Kornati ont été classées parc naturel dans les années 1980. Tarif: 40€/j pour les navigateurs ébouriffés. A notre grande joie, des bouées sont à disposition un peu partout.
Pour notre première nuit, nous mouillons sur la partie sud de l’île Kornat. Un restaurant au fond d’une baie nous accueille. Le personnel et leurs copains cuisinaient tous ensemble dans une ambiance joviale et chaleureuse.
Le lendemain, baignade, puis nous filons sous un soleil radieux vers le nord où on mouille dans une baie pour déjeuner au calme et se baigner, puis en fin d’après-midi on s’arrête dans une belle crique.
Belle promenade sur le sommet de l’île avec vue splendide sur les îles éclairées par un beau coucher de soleil.
Dîner au restaurant qui accueille notre bateau sur leur ponton. Nous avons pris de l’agneau élevé sur l’île et cuit dans leur four à bois pendant deux heures. Le gérant est aussi apiculteur de 60 ruches. Au printemps il transporte ses ruches en bateau pour que les abeilles, pendant deux mois, puissent butiner les sauges printanières de l’île. L’été, étant trop sec pour la floraison estivale, l’oblige à ramener ses ruches, dans une région plus humide. Bien entendu j’ai acheté son propolis et son délicieux pot de miel de fleurs de sauge.
Nous filons vers le nord vers le parc Telašćica.
