Aujourd’hui, Rovinj est encerclé de nuages noirs. Nous visitons la ville qui est aujourd’hui bilingue croate/italien. Il fait froid depuis plusieurs jours.
La ville fut d’abord colonisée par les slaves au VII s., plus tard au 12 siècle elle chercha la protection de Venise face à la menace des pirates. Au 16 siècle la ville s’agrandit pour accueillir de nombreux immigrés dalmatiens fuyant les ottomans. Grâce à de nombreuses carrières aux alentours, la ville fournit des pierres de construction pour Venise. Rovinj devint une des cités les plus riches d’Istrie.
Demain, direction Venise par le golfe de Venise avec une belle météo annoncée pour la journée . Enfin!
Départ tôt ce matin, pour 10h de nav., avec toutes les couches de laine disponibles sur nous. Il manque le bonnet de laine. On croise une poignée de chalutiers en train de pêcher. Ça sent le poisson… Petit vent.
Patrick hisse le gennaker pour gagner un peu en vitesse. Au nord, on aperçoit des montagnes toutes blanches. Pas beaucoup de bateaux en vue.
On se rapproche de la côte italienne. À nouveau, un ciel gris à l’horizon nous nargue. Devant, la silhouette d’arbres nous indique qu’on n’est plus très loin de la terre ferme. Une famille de mouches italiennes nous accueille chaleureusement!
On rentre dans la lagune avec un contre-courant de 2 nds de marée descendante.
À l’approche de la ville, on se fait secouer par les clapots des passages des vaporetti, taxis bateaux et bateaux à moteur accompagné par un bruit de fond des moteurs…Il y a beaucoup du monde …
Des pêcheurs avec leurs petites barques ont mis l’ancre pour pêcher à la ligne en plein passage.
Ici on se fait accueillir par des centaines de moustiques. Je préfère les mouches…
On mouille le bateau pour l’hivernage au port de l’île la Certosa à quelques coup de rames du centre de Venise. Une nouvelle dépression arrive très bientôt.
Le lendemain on range le bateau sous un brouillard frais qui pique. Au revoir Maî Mad, à l’année prochaine!