Après avoir quitté le parc naturel de Kornati on rentre dans le parc Telašćica parc naturel depuis 1988, qui est plus verdoyant plus fermé et souvent avec des passages plus étroits.
Une nuit s’annonce avec de la pluie, orage et vent. On mouille dans une baie tranquille protégée des vents du sud. Une quinzaine de voiliers, tous du même loueur, débarquent et mouillent à couple. Il y a du monde….
Ballade sur l’île Dugi le long des falaises et du lac salé où la mer s’infiltre par des fissures.
Cela fait un certain nombre de jours que nous n’avons pas vu de supérette. Le frigo se vide et j’ai peur de ne pas avoir assez. Point de vue restaurant, il y a tout ce qu’il faut et à chaque fois qu’il y a des restes, on les ramène au bateau pour être mis le lendemain dans une salade. N’ayant plus qu’un seul brûleur qui fonctionne (le petit, le gros est complètement rouillé), je suis contente de rajouter ces restes dans un autre plat le lendemain, sans avoir à les cuire.
On quitte le parc naturel pour mouiller pour la nuit sur l’île de Zut .
En route vers le nord sous un bon vent arrière ensoleillé. On prend un ris.
Au port de Preko sur l’île Uglian, on amarre le bateau en prévision de la mauvaise météo… pendant la manœuvre le skipper tombe à l’eau, tenant bien fermement la pendille dans sa main, les lunettes de vue bien accrochées sur le bout du nez et le portable sagement rangé à l’intérieur!
On dîne au port pour fêter nos 72 ans. Le port est calme, ici on sent la fin de la saison touristique contrairement aux îles Kornati. Après le dîner, la nuit s’est mal passée et fut bien blanche… Dommage…
Avec des cernes sous les yeux nous prenons le ferry pour Zadar et louons une voiture à Zadar pour visiter le parc naturel Plitviče à 140 km de là.
Une fois au parc nous avancons doucement, coincés entre des groupes de chinois avec leur guide et de groupes d’américains et autres, ils sont trop nombreux….
Nous avons été impressionnés par les 12 niveaux de lacs reliés par des cascades par là où l’eau pouvait passer entre des arbres, rochers, tas de mousses et herbes.
La météo est mauvaise, nous restons encore pour deux jours à Preko, Patrick en profite pour travailler .
Avant de partir on visite Zadar, ville riche d’histoire, ravagée pendant la deuxième guerre mondiale. Malgré le tourisme, est encore habitée par les locaux,.