Aller au contenu

Une fuite dans notre coquille flottante

Il pleut toute la journée avec un vent fort. Le matin on hésite à aller jusqu’à Pula malgré la pluie. Histoire de sortir du bateau et de s’occuper. Finalement on reste passer la journée à l’intérieur de notre coquille flottante amarrée sagement à une bouée mise à disposition et le temps que la tempête passe. En fin d’après-midi le vent affiche 40 nds au large, accompagné par une pluie diluvienne. Mouiller avec l’ancre au risque de riper avec ce vent, n’aurait pas été une bonne idée.

Les joints de nos hublots ne sont plus étanches. On a mit en dessous des casseroles, des serpillières, des bols un peu partout pour récupérer l’eau de pluie. Il va falloir changer tous les joints cet hiver, inclus ceux des robinets. J’essaie désespérément de peindre, mais le bateau bouge tout le temps et les gouttes des hublots giclent sur mes peintures. Je pars me coucher découragée.

Il y a une pointe d’espoir, le soleil n’est pas loin

Ce matin il fait 10 degrés, il y a encore du vent et il pleuvine. On file vers le nord, après la tempête, la mer est démontée. Le vent étant presque de travers, Patrick ne met que le génois. On avance tranquillement à 6-7 nds en étant entourés de nuages gris foncés de pluie, et au-dessus, un tout petit coin de ciel bleu qui nous suit jusqu’à Rovinj.

Arc en soleil posé sur l’eau! Original!

On mouille à la marina de Rovinj, qui est la marina la plus chère de toutes les marinas testées de la Méditerranée! On n’y restera qu’une nuit…

Rovinj

Demain, nous allons visiter la ville.