Le port fortifié de Zéa aux Pirées près d’Athènes, reconstruit après l’invasion des perses en 493- avant J-Chr., était le plus grand port de la Grèce antique pour les besoins navals de commerce d’Athènes et en cas d’invasions perse. Il était relié par une double muraille de 6 km avec Athènes pour protéger la population de l’ennemi. Le port était appelé lors de la période ottomane, port du pacha ou suivant d’autres informations le port du lion. A cette époque une statue d’un lion antique trônait à l’entrée du port. Elle fut emportée en 1687 par le vénitien Francesco Morosini, lors d’un pillage mené lors de la grande guerre turque contre l’empire ottoman. Les vénitiens prennent Athènes et avec leurs canons endommagent le Parthenon. Vers 1040, lors d’un passage de mercenaires vikings suédois au service de l’empereur de Constantinople, les vikings laissent vers 1040 en souvenir un graffiti sur le flan de cette fameuse statue de lion.
Lors de notre arrivée au port de Zea, notre charmant voisin du ponton, nous raconte que pendant qu’il dormait, un rat est rentré dans son bateau en faisant l’équilibriste sur ses ossières. Il a passé trois nuits blanches à chasser vainement son rat noir. Découragé il fini par acheter un piège à rat pour lui faire comprendre que les rats dans son bateau n’en ressortent pas vivant. Il nous a conseillé d’acheter un disque de 40cm de diamètre qu’on enfile sur l’ossière pour empêcher les rats de passer par là.
Je vais aussitôt en acheter mais malheureusement il n’y en avait plus en stock. On me conseille de couper une bouteille en plastique pour faire passer l’ossiere par le goulot. Ainsi le rat ne peux pas passer ni par le goulot, ni par dessus la bouteille glissante et peu stable.
Le rat brun préfère la natation et pour le rat noir l’escalade lui convient parfaitement. Le rat noir a été autrefois au Moyen-âge responsable d’avoir vehiculé la peste.