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Guindeau dodo

Le bateau a hiverné au port d’Alimos à Athènes pour réparation après les dégâts de la tornade à Poros. Comme le port appartient à l’état mais est très mal géré et entretenu, nous décidons de nous mettre au port de Zéa à Pieras. Nous avons des soucis avec notre enrouleur qui coincent et Georges nous apporte le trampoline qui a été recousu les points de suture brûlé par le soleil.

Départ pour Mykonos pour récupérer Astrid. Il fait froid alors qu’à Paris la météo annonce la canicule. Nous mouillions à la nouvelle marina de Mykonos. Les pendilles n’existe plus à part la chaine sous l’eau  qui sert à attacher les pendilles. Evidement notre ancre s’y est pris dedans et il a fallu faire venir un plongeur pour nous dégager de là. En insistant un peu trop sur le guideau, les 3 fusibles de 80, 250, 425 A ont tous sautés.

À Mykonos la festivité nocturne y est roi. Les petites baies aux alentours sont bien fournies en haut-parleurs de très grande puissance et imposent toute la baie de leurs musiques de discothèque.

La mer moutonne de ses 25-30 nds de vent. Nous louons une voiture pour visiter l’île, le petit monastère à Anu Mera et le pourtour de l’île. La route se transforme très vite en chemin de terre et devient de plus en plus étroit. A l’autre extrémité de l’île, battu par les vents nous tombons sur l’énorme déchèterie à ciel ouvert de l’île. Pour y mettre un peu de poésie un rucher surplombe la déchèterie…

Le lendemain nous filons vent-arrière vers Paros avec seulement le génoua déroulé. Nous mouillons à l’ouest de la baie du nord de l’île où le port d’Aoussa est exposé au vent du nord. Des immortelles bleues et achillées jaune au délicieux parfum recouvrent les pentes rocailleuse jusqu’au phare. Ce phare fonctionnait au mazout jusqu’en 1999 et avait été arrêtée pendant la deuxième guerre mondiale.

Après avoir déposé Astrid et récupéré Vincent, mouilagge à Rineia dans une large baie sans bars, discothèques et hôtels… Quelques fermes et étables disséminés dans un paysage encadrés par les magnifiques murs secs et immortelles. Une plante épineuse domine la végétation. Nous sommes séduis.

Un yacht grec mouille collé à côté  de nous, si le vent tourne nous toucherons probablement le yacht. Il y a toute la place ailleurs mais ils ont décidé de mouillé là et nous n’avons rien à dire. Diner dehors sur le carré sous les étoiles qui brillent.

Le lendemain matin nous levons l’ancre manuellement, le guindeau rend l’âme sous nos yeux. L’embrayage est mort, usé, les deux cônes servant d’embrayage ne se touche plus et le moteur ne veut plus travailler pour nous. 

Heureusement  nous avons une ancre de réserve, plus légère comme sur le 920 avec une corde au lieu d’une chaine que nous avons utilisé sans problème pour notre dernière nuit dans une baie très bien protégée au nord oust de Kea.