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Éole et éoliennes

Comme la météo annonce beaucoup de vent pour demain après-midi, nous décidons de partir tôt et de poser Olivier et Katarina, côté Est de l’île de Cephalos pour qu’ils puissent aller à l’aéroport par taxi le lendemain matin. Par bateau nous allions avoir à faire 50 miles et on ne se voyait pas faire cette route avec le coup de vent annoncé. Finalement nous avons eu droit à toute la panoplie météorologique avec un coup de vent, pétole, suivi de rafale à 30 nds, puis de la pluie suivi d’un orage, et un vent du Nord, de l’Est puis de l’Ouest.

À l’heure du déjeuner nous mouillons dans une anse avec plage de galets blancs, au-dessus des oliviers en rang tout le long de la plage. Devant nous la montagne et quelques cyprès et arbustes dans les hauteurs profile l’horizon. La température monte et mes crayons fondent à la chaleur laissant de gros paquets de pigment comme si c’était du pastel gras. 

 Direction Eyfimia quelques miles au sud. Au port un vent de 25 nds avec rafales venant de terre, nous met dans une situation peu confortable pour amarrer au ponton à la méditerranéenne, le vent nous poussant vers les bateaux voisins. Heureusement deux hommes de la capitainerie nous aident avec beaucoup de gentillesse. Un bateau anglais arrive juste après nous avec les mêmes difficultés pour amarrer, un des deux hommes de la capitainerie fini par monter sur le bateau pour faire la manœuvre à leurs places! Pour leur souhaiter la bienvenue une bande d’hirondelles rustiques se posent sur leur bateau et piaillent. La petite ville fait le tour de la baie, sur les sommets des montagnes trônent des éoliennes tournent pour fournir l’île d’un peu d’énergie. Des touristes viennent poser devant notre bateau.

La Grèce a fermé les négociations pour la dette et j’apprends qu’il y aura un référendum. Le soir, le gérant du restaurant où nous sommes allés dîner montre un visage fermé à mes questions. Dans les journaux grecs et francophones, les renseignements sont contradictoires. 

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