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On calcule les miles qui restent à faire

La partie la plus profonde du golfe de Gascogne est de 4730 mètres. A 70 miles des côtes en 1 heure de navigation la profondeur remonte brutalement à 1000 mètres. Les jours de tempête la houle doit y être épouvantable.

Le vent s’est calmé, mais il ne fait pas très chaud. Je dors jusqu’à 14 heures réveillée par la mouche qui se promenait sur mon nez. Patrick range, libéré de la barre grâce à notre ami pilote automatique. Il fait le tour du bateau pour faire le point sur l’état du bateau et fait un liste des courses à faire à Corona lundi.

La vie en pleine mer n’est pas abondante, car il y a moins de sels nutritifs qui favorisent le développement du plancton, source essentielle de nourriture pour la vie animale. Peut être arriverons-nous à pêcher une bonite.
J’ai mis la ligne à l’eau. Le thon ne m’intéresse pas. Pêcher un poisson allant jusqu’à 2 mètres de long, comment faire pour le ramener à la surface et le manger à deux. Comme appât j’ai mis d’après les conseils de Sébastien d’Uship un calamar bleu pour le temps beau et rose pour le mauvais temps. Aujourd’hui j’ai mis les deux ne sachant pas s’il fait beau ou mauvais avec un temps brumeux. Il a suggéré de faire un tour de ligne sur un winch et un deuxième sur un autre winch avec un peu de mou entre les deux. Si le bonite mord, le fil sera tendu entre les deux winches. En fin de journée j’ai remonté mes hameçons roses et bleus…

googleearth_image-4-268x300Loin encore des côtes j’ai reçu un message de Caro pour me souhaiter bonne fête des mères! Sympa. Je n’ai pas réussi à lui renvoyer un message.

Nous pensons arriver à la Corone en Galice cette nuit vers 3/4 h du matin suivant le vent.