L’électricien débarque le matin avec l’aérien qu’il a réparé (appareil qui mesure le vent en haut du mât), mais visiblement le problème n’est toujours pas résolu. Nous nous passerons des chiffres scientifiques de notre anénomètre. Nos yeux suffiront pour évaluer la force du vent.
Nous quittons Kalamata pour être à Corfou d’ici une semaine. Il fait chaud et lourd. Les paysages sont brûlés par le soleil. On retrouve enfin un vent navigable. Patrick hisse les voiles et se régale.

Mouillage pour la nuit dans une crique où nous sommes tout seuls ou presque. Un petit bateau à moteur s’en va peu de temps après notre arrivée.

A 5 h du matin, les éclairs d’un orage derrière les montagnes, me réveillent. Au bout d’une demi-heure je suis rassurée de voir les éclairs s’éloigner. Trois heures plus tard, un petit pêcheur tente sa chance à côté de notre bateau pour une pêche miraculeuse. Petite baignade, accompagnée par un concert de grillons.
Départ pour le nord. On met en route le dessalinisateur, notre petit chouchou. On croise beaucoup plus de bateau qu’en avril/mai.
