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Enfin Belfast et le chapeau dépression s’envole

Nuit agitée, les mats au port sifflaient, les drisses se sont mises à claquer des dents contre les mats, le bateau vibrait, j’ai eu froid cette nuit. Mauvaise nuit. 11°.

Train pour Belfast. On prend un tour pour touriste dans un bus qui fait le tour de la ville. La guide parle à toute vitesse et avec un fort accent. Nous ne comprenons rien ou presque. Il n’y a pas grand chose à voir, sauf les quartiers protestant et catholique, les peintures murales, les barrières hautes de six mètres, fils de fer barbelés, maisons brûlées. La ville est marquée par son passé. Les barrières installées pour proteger les deux communautés empêchent le dialogue. Quel cafard de voir tant de haîne.

Visite d’un pub. On rentre et on sort. Je n’aime pas la bière.

Message de Pascal qui est sur la côte sud ouest d’Irlande en bateau avec Anne et des amis et qui viennent de louer une voiture pour visiter l’intérieur du pays en attendant la fin de la mauvaise météo. La tempête doit y être encore plus forte sur la côte sud ouest.

La fin de la journée est fraîche avec quelques rayons de soleil et un vent normal. On se prépare pour partir le lendemain matin tôt. Est ce qu’on longe la côte irlandaise ou la côte anglaise? La côte irlandaise est plus protégée des vent et des vagues, mais les étapes côté Angleterre sont peut être plus facile.

La dépression ou plutôt 3 dépressions à la queue leuleu sont maintenant le long de la côte norvégienne jusqu’au pôle nord. Le beau temps est signalé pour notre retour en France. Nous allons avoir de longues journées de navigation pour être de retour pour samedi.