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Fin septembre et la pintade

Fin septembre nous laissons la pluie et la fraîcheur derrière nous pour retrouver un soleil brûlant.

Le bateau étant à Marmaris marina nous emmenons le bateau à Netsel Marina, mieux équipé pour réparer le bateau et plus commode pour être en plein centre de la ville.

Le bateau après dix ans d’âge, a besoin d’un coup de rajeunissement et renouveler les câbles et les drisses gorgées de sel serait bien nécessaire. Le taud et la capote sont complètement brûlés par le soleil. C’est à changer aussi. L’artisan qui nous a fait le taud devait le faire à l’identique de l’ancien, mais ne l’a fait qu’à son idée.

Dîner restaurant au bord de la plage avec nos jeunes libanais à Datça.

Nous partons vers l’est et mouillons au large de la plage de Dalaman. Au pied d’une petite île relativement bien protégée.

Au fond d’une baie étroite, nous amarrons au port de Kas à côté d’un bateau venant d’Israel. Premier bateau de ce coin du monde que nous croisons. Une famille avec des enfants en bas âge y ont élu domicile.

Le port de Kas avec ses petites ruelles est très animé.

Lecture de solitaire mais pas si seul que ça.
Tombeau lycien au milieu d’un marché! Qui dérange qui?

Le port de Kalekoye (Simena Kalesi) en face de Kekova, sans route, n’est atteignable que par bateau. On se trouve dans un autre temps. De petites ruelles en désordre, grimpent jusqu’au château. Nous mouillons sur un ponton restaurant.

La nuit, je me fais réveiller deux fois par des chats qui sont montés sur le bateau. Heureusement, ce n’était pas des rats… mais j’ai quand même fermé le bateau pour plus de tranquillité, même s’il y a des chats qui rôdent pour garder leurs territoires.

Simena. Vue du château

Kalevasi, pas loin de Kalekoye mouillage à côté du port rempli de gulet. Petit village mignon et authentique sans touristes.

Et ses nuages
Tombeau Lycien dans un parking
Poêle à dürüm (pitas)

Nuit au petit port de Kalkan rempli de gulets, coin très touristique. Nous avons eu de la chance, il ne restait plus qu’une place pour notre largeur.

Nous retrouvons Astrid à Göcek qui se trouve dans une baie encombrée de bateaux de toutes les tailles, surtout des gros. L’eau est sale et le port n’a pas grand intérêt.

Nous allons sud-sud est de l’autre côté de la pointe Gemler. Restaurant sur la plage où on s’est fait carrément arnaquer.

On a mouillé sur la plage mais la plupart choisissent de se mettre entre les deux îles, endroit bien mieux protégé.

Après avoir fait notre test PCR pour le retour en Grèce et les formalités de sortie, nous pensions avoir 24h pour quitter la Turquie. Nous voulions faire un mouillage sauvage au plus près de Rhodes et repartir le lendemain tôt pour Rhodes, mais la douane a exigé que nous quittions immédiatement la Turquie.

Alors bye-bye la Turquie…

Mais, pourquoi donc appelle-t-on en anglais la pintade « turkey » ?

Au 15 eme siècle, Constantinople était la plaque tournante commerciale de ce petit coin du monde. Au marché les européens découvrant la pintade (originaire de Guinée) l’appelleront “the turkey coq”. Depuis le coq a disparu et le turkey a survécu.

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