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Rhodes et l’administration

Arrivés de Turquie le soir, nous allons aux services des douanes pour déclarer notre entrée en Grèce.

De Rhodes à Agios Nikolaos

Nous apprenons que le guichet est fermé qu’il faudra aller le lendemain matin aux bureaux de la police. On nous dit qu’il faut d’abord aller aux services du trafic de la police qui se trouve à l’autre bout du port à 30 minutes à pied. On ne nous donne pas d’adresse, juste une indiquation avec le doigt flou, très flou, et que c’est à côté de l’église, là-bas. On cherche, personne pour nous renseigner. On rentre dans un bâtiment publique … on fait la queue pour finalement apprendre que c’est là-bas dans un autre bâtiment. On y va et puis non, ce n’est pas là non plus.

Là-bas, à gauche…

Finalement au bout d’une demi heure on trouve le bon bâtiment et le bon guichet. Après avoir rempli les formulaires Patrick va tout content à la poste pour payer le timbre fiscale. La poste lui dit qu’il faut un autre formulaire et qu’il faut chercher dans un autre bâtiment publique. La dame du dernier guichet cherche sur son ordinateur et ne trouve pas le formulaire. Elle était vraiment désolée, mais non le formulaire n’existe plus.

Nous voilà en route, pour le retour au premier guichet, une demi-heure à pied, à l’autre bout du port. Le monsieur du guichet nous demande énervé pourquoi on n’est pas venu le matin. Patrick lui explique que si, si nous sommes venus le matin et lui raconte ses déboires de paperasses aux bureaux d’en face, tout là-bas. Ah mais voilà le tampon sur le document n’est pas le bon et il nous demande de retourner tout là-bas et faire la demi-heure de marche. Patrick râle et le fonctionnaire fini par passé un coup de fil en face. On attend. Au bout d’une demi-heure il dit que cette fois-ci c’est bon, mais qu’il faudra qu’en même retourner en face pour avoir le bon tampon! Ah oui vraiment?

Nous sommes partis retrouver le bateau avec les papiers administratifs divers, mais sans le bon tampon, ayant eu l’impression d’avoir fait un exploit.

Rhodes, est rempli d’histoires avec des constructions de toutes époques. Envahis de touristes, les échoppes leurs sont destinées. Pour sentir la ville, il faut s’égarer dans les périphéries, en dehors des ruelles touristiques.

Petite trace d’un habitant en colère. Un autre y a jeté un oeuf
Arbres abritant des oiseaux commères

Mouillage au pied de l’acropole du 4 s. avant J.C. à Lindos perché en haut d’une falaise, ils savaient choisir leurs sites. Les chevaliers de l’ordre de Saint Jean ont par la suite renforcés le site en construisant un château fort. Au pied de ce site, Saint Paul aurait débarqué dans la baie.

Lindos

Nuit au pied de l’acropole à Lindos L’endroit est mythique!

On dépose Astrid à l’aéroport.

L’acropole, le château fort et le village en contrebas.

Patrick regarde la météo tous les jours. Entre Rodhes et la Crête il y a l’effet goulot où le Meltem se renforce à cette endroit. Il vaut mieux choisir son jour. Finalement on décide de partir, la météo nous annonce un temps calme.

La traversée au moteur de Rodhes à Karpathos, c’est bien passé, petit vent annoncé, vent debout mais avec des rafales jusqu’à 23 nds non annoncées.

Le drapeaux français a failli nous quitter.