Ce matin nous avons retrouvé un ciel bien bleu, mais la météo s’annonce mauvaise pour ce weekend. Après la pluie sablonneuse mmenée par le vent du sud du Sahara, le bateau est très sale. Patrick tient à avoir les panneaux solaires propres pour avoir l’électricité nécessaire. Le nettoyage du reste du bateau attendra.
Nous sommes hésitants sur la stratégie pour les jours à venir pour rejoindre le Péloponnèse. Attendre une semaine pour le passage du mauvais temps et en profiter pour visiter le musée d’histoire d’Héraklion que nous n’avons pas eu le temps de voir et autres sites ou partir demain.
Après moult hésitations nous décidons de partir demain matin tôt pour être tranquilles. Nous avons une longue traversée de 150 miles jusqu’à Kalamata.
Nous filons avec notre voiture de location vers Chania (avant les ottomans La Canée). La ville a une histoire remplie de gloires et de drames avec le passage des vénitiens, des ottomans et des allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Aujourd’hui la ville s’est endormie avec les 100% de touristes dendelinants le long des quais bordés de mignons bâtiments de l’époque vénitienne et ottomane et de couleurs de pigments de terre.
L’économie grecque va mieux et cela se sent sur l’attitude des grecs par rapport aux crises économiques. L’ambiance est bien plus sereine.
Un plongeur est venu en fin d’après-midi pour voir ce qui se passe au niveau de l’hélice. Il a déroulé un fil transparent de pêcheur qui s’était enroulé autour de l’hélice et un bout accroché sur la dérive. Nous sommes soulagés de voir le problème résolu avant la traversée de demain. Maintenant le bateau pourra avancer plus vite.
Pendant la traversée nous serons loin des ondes internet, donc pas de nouvelles pendant deux/trois jours.
En revenant du restaurant nous voyons un beau croissant de lune et le minaret.