L’autre jour, Patrick reçoit un coup de fil du responsable de la Marina du port de Monténégro, il explique qu’une tempête, la bora, de 48h, avec vent du nord de 93 nds (je traduis; 170 km/h) à fini par endommager notre bateau..
Le vent a poussé le bateau contre le ponton et malgré les efforts vains du personnel du port ils n’ont pas réussi à éviter les dégâts. L’ancre était trop près du ponton pour que les pendilles soit bien tendues et à la verticales.
Les flotteurs qui étaient repliés, poussé par le vent, se sont glissés sous le ponton. Ma précieuse petite échelle pour mes baignades a été arrachée et les soudures de l’arrière des flotteurs déchiquetées laissant entrer l’eau, comme un ruisseau. Le bateau a été mis à sec dans un port à côté de notre marina, en attendant le feu vert de l’assurance… une autre bataille s’annonce…
L’assurance a envoyé un expert monténégrin spécialisé dans les sinistres de cargos pour diagnostiquer les dégâts! Il n’a même pas déplié les flotteurs pour voir si les bras avaient pris un coup. Patrick ayant des doutes sur ses capacités de Mr l’expert des cargos a comprendre le fonctionnement du trimaran, réagi avec inquiétude. Via les intermédiaires de l’assurance, il ne reçoit qu’un diagnostic oral, rien d’écrit…
Vu la légèreté du rapport, Patrick, à ses propres frais, pour se rassurer demande à un expert français de trimarans de se déplacer à Monténégro pour analyser les dégâts du bateau avec un appareil à ultrasons et de son oeil d’expert. La bonne nouvelle, les bras des flotteurs sont indemnes et le bateau pourra être réparé sur place au chantier Navar, près de l’aéroport de Tivat. Ouf!
Notre programme du mois de juin est annulé et nous reprendrons notre route vers la Croatie en septembre pour de nouvelles aventures.