Aller au contenu

Retrouvaille après un an de séparation

Nous retrouvons Maî Mad reparé après la tempête de février cette année sous un plafond gris et lourd. L’air est moite et orageux.

Après réparation le flotteur retrouve sa bande collée avec grand soin
Le bateau est chouchouté par son skipper

Vincent nous accompagne et nous est d’une grande aide pour mettre le bateau à l’eau et installer le bateau. Il n’y a rien à faire il faut à chaque fois 2/3 jours de mise à l’eau.

À côté de la marina de trouve un bidonville de roms. Beaucoup d’enfants jouent ensemble.

Lors de la mise à l’eau un bateau brésilien se met devant nous et nous empêche de partir. Le patron du chantier naval nous appelle pour nous prévenir qu’il y avait le Bora (vent de terre violent du nord) chez lui à 10 km de là et nous conseillait de nous éloigner de la côte. Panique. Nous allons voir le brésilien lui expliquant la situation. Il regarde l’appli météo et voit qu’il n’y a pas de vent annoncé et que de toute façon sa femme était au supermarché et qu’il n’allait pas déplacer le bateau avant qu’elle arrive. Gros stress. On prépare le bateau pour être prêt de partir le plus vite possible. Quinze minutes plus tard, deuxième coup de fil du patron qui nous rassure que le Bora c’est éloigné de chez lui vers une autre direction. Ouf!

On décide de s’en aller vers le port à côté à Tivat, à la marina Porto Monténégro. Autre ambiance, le port est destiné aux très gros bateaux jusqu’à 100 mètres de long.

Préparation d’un mariage sur notre quai

Un orage accompagné d’un petit vent du nord est annoncé. Méfiant, vu nos expériences malheureuses, nous demandons au port de pouvoir déplacer le bateau à un endroit bien protégé des vents du nord pour ne pas se retrouver à nouveau avec un bateau endommagé. Placé entre deux gros bateaux à moteur et un quai haut, nous sommes maintenant plus rassurés. On profite d’aller au supermarché, mais à mi-chemin nous faisons très vite demi tour, lorsque en un rien de temps le vent se lève à environ 50 nds. Nous avons eu beaucoup de mal à retourner au bateau contre le vent, dégoulinant d’eau de pluie. La force brutale de la nature nous a impressionné. Moralité de l’histoire, il vaut mieux regarder le ciel et de se faire son propre jugement, plutôt que de regarder son appli météo!

Petite sortie le lendemain pour retourner voir l’église Notre-Dame-du-Rocher sur une île artificielle faite avec des épaves et rochers.

Le lendemain nous passons la douane monténégrine qui se trouve juste derrière le port de Tivat, à côté d’un trois mâts de 107 mètres long et les mâts de 67 mètres de haut, qui avait appartenu à un oligarque russe décédé du Covid. Les rumeurs disent; 2 millions € /an pour l’entretien, personnels: 25 personnes, le plein d’essence 1000000 de litres… cela laisse songeur…

Chercher le moussaillon….

Prochaine étape Cavtat où se trouve la douane pour rentrer en Croatie.