Juste avant d’arriver à Héraklion le bateau touche quelque chose dans l’eau, un grand sac en plastique se détache de l‘hélice. Le moteur traîne depuis.
Nous arrivons le soir au port, qui est énorme, en tout cas pour la partie gros paquebots. Au fond, dans le port se trouve la vieille marina un peu mieux protégé mais petite. On prend une place libre au bout d’un ponton, juste à côté d’un magnifique fort vénitien, en espérant que personne ne va nous chasser de là.
Le lendemain, on apprend que le locataire de cette place revient dans l’après-midi. On se met derrière le quai côté paquebots.
Ici les frais de port ne sont pas chers mais malheureusement il n’y a aucune commodité. Pour être la marina de la capitale de Crète c’est décevant. La Crète est une île assez hostile pour accueillir les bateaux de plaisances. Le peu de ports qui existent sont petits et mal fournis en comparaison avec d’autres ports en Grèce.
Visite du musée archéologique avec de très belles pièces de la période minoenne et mycénienne.
L’après-midi nous prenons le bus pour Knossos qui se trouve à 5 km au sud entouré de champs d’oliviers. Des ruines vieilles de 4000 ans n’ont pas encore vraiment dévoilés leurs mystères.
Mauvaise nuit avec un vent faisant siffler le bateau.
Le lendemain nous louons une voiture pourrie pour le sud. Nous espérons que les pneus ne vont pas nous lâcher à mi-route.
Nous filons vers le sud pour visiter un monastère puis une église, conseillé par le guide du routard, Agios Fanourios, qui se trouve isolée sur un flanc de montagne. Pas de chance, l’église est fermée. On décide de visiter une autre église indiquée dans notre guide, Mona Valsamonerou, mais ironie du sort, elle s’avère être la même église! À force de chercher ce qu’on avait déjà vu, on sera passé au village 4 fois où une veuve habillée en noire, assise sur sa chaise devant sa porte nous regardait passer à chaque fois! Plus tard nous découvrirons d’autres panneaux où on se gratte la tête sans savoir où aller.
Nous filons vers le sud pour visiter Phaistos temple ayant la même histoire que Knossos, tremblements de terre, occupation par les Myonniens et les mycéniens.
Visite du monastère d’Odiyitria où des moines furent massacrés par les ottomans pour avoir protégé un rebelle crétois.
Balade dans les gorges d’Agios Farago avec quelques grottes. Un lit de rivière nous mène jusqu’à une plage de galets. Des alpinistes se lancent des défis d’escalade.
Le lendemain nous quittons le port d’Héraklion, sans grand regret pour l’ouest, Réthymnon, sous un ciel gris et frais. La pluie s‘annonce à l‘horizon. Il va falloir régler demain le problème de moteur, sauf si le lendemain du 1er mai est férié…