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Le soleil et le peka

Nous quittons le chantier naval de Monténégro sous un ciel gris. Après avoir passé la douane monténégrine nous nous rendons compte que nous avons oublié les câbles pour la mise à l’eau qui sont restés sur le quai du chantier naval. Ayant passé la douane nous ne pouvons plus faire demi-tour. La poste nous les livrera…

Le soleil arrive enfin et se transforme très vite en soleil de plomb. On avait perdu l’habitude! Pas de vent.

Après avoir passé la douane Croate à Dubrovnik, on mouille au port en face de la douane, pour y passer la nuit. Le ciel est devenu noir foncé. La pluie ne va pas tarder à venir. Il pleut jusqu’au lendemain midi, l’heure où nous pensions lever l’ancre.

Patrick a retrouvé sa tête de vieux marin. Il n’a même pas pris le temps de déjeuner, les réglages des voiles sont bien plus importants.

Le bateau glisse sur l’eau avec sa petite chanson douce de petit clapotis.

Direction l’île de Mljet où nous avions mouillé l’année dernière dans la baie de Saplunara où un restaurant familial délicieux et sympa nous avait accueillis chaleureusement. On les appelle pour réserver la bouée pour le trimaran, la table pour nous et commandons le plat préparé avec amour. Le restaurant nous suggère de l’agneau cuit deux heures dans un four à bois, un plat qui s’appelle peka, paraît-il d’une recette ancestrale. On se réjouit d’avance de découvrir ce plat!

Une baignade avant le dîner pour ouvrir un peu plus l’appétit. Le moral est bien remonté. Enfin!

Au restaurant nous avons eu la visite du père, du fils et de la fille, qui nous ont tous raconté un bout de leurs vies, leur projet familial d’hôtel restaurant et potager bio.

50 pistachiers, 50 oliviers de Kalamata (Grèce) ont été plantés cet hiver. 3 serres installées et grâce à cela les jeunes pousses de plusieurs dizaines de variétés de tomates ont été sauvées de la grêle, du jamais vu! L’excès de pluie a retardé les plantations et une tornade en décembre a fait de gros ravages. Voilà pour les petits potins non marins.

Amarrage sur la bouée du restaurant. On sent presque les odeurs de notre peka!

Le lendemain matin, délicieuse baignade à 21 degrés accompagnée par des poissons, des oblades? qui scintillent dans l’eau avec leur point noir avant la queue.

En route pour Korčulanous sommes déjà passés l’année dernière et que nous avions bien aimé.

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